La nouvelle exposition des Mirettes : « Je me suis perdue »

"Les Mirettes" présentent leur nouvelle exposition intitulée "Je me suis perdue" à la Maison des 5 Sens. Découvrez leur histoire et ce qui les a inspirées pour leurs dernières œuvres...

L’histoire des Mirettes commence en juin 2013, dans le quartier Saint-Augustin à Bordeaux. À l’occasion du transfert de la bibliothèque de quartier - installée aux JSA depuis 1983 - vers de nouveaux locaux flambant neufs situés place de l’Église, un projet culturel accompagne le déménagement. 

Sous l’impulsion d’Eva Sanz, photographe et artiste engagée, naît alors un premier photo-reportage : « La chaîne du livre », un regard sensible sur le passage d’un lieu à l’autre, jusqu’à l’inauguration de la bibliothèque Jean de la Ville de Mirmont le 6 décembre 2013.

Quelques semaines plus tard, du 28 janvier au 28 février 2014, la bibliothèque accueille sa toute première exposition photographique : « Graines de Mirettes ». Sept mois de préparation avec Eva Sanz, autour du thème de la lecture. Une exposition fondatrice. Une belle aventure commence.

Depuis ce jour, ce petit groupe de passionnées se retrouve régulièrement, guidé par Eva. Ensemble, elles explorent, découvrent, photographient, expérimentent. Leurs regards s’affûtent, leurs projets se multiplient.
2017 marque une étape importante :

• Une exposition éphémère à la bibliothèque lors de la Nuit des Bibliothèques, le 14 octobre ;
• La Gazette, journal photographique du quartier réalisé avec les habitants, sous la direction artistique d’Eva Sanz ;
• La participation au 16e Marathon Photo argentique de Bordeaux (22-23 septembre), avec 12 thèmes, 12 photos, et 24 heures pour les réaliser. Le collectif remporte le 1er prix 2017.

C’est à ce moment-là que les quatre amies décident de se nommer « Les Mirettes ».
Depuis, leur complicité artistique ne cesse de grandir. Elles poursuivent leur exploration photographique avec sensibilité et curiosité.

Aujourd’hui, Les Mirettes vous présentent : « Je me suis perdue ».

Un travail à quatre voix, où chacune propose une vision singulière, poétique, parfois troublante, toujours personnelle.

Perdues dans un jardin familier, un quotidien où les objets prennent vie, sur les routes de France chargées de souvenirs ou dans les rues du Mile-End, tard le soir, ces errances photographiques questionnent la mémoire, l’absence, le rêve et la réalité.

Merci à Eva Sanz (Le déclencheur souple) qui nous a ouvert les mirettes et son cœur et qui nous guide depuis 2013, nous conseille et nous accompagne tout le long de l’année pour affuter nos regards, nos plaisirs et nos compositions.

Merci à Danielle Fortin et à la petite équipe de la Maison des 5 Sens pour leur accueil chaleureux et leur aide précieuse.  

Chantal Renaux