Maman les p-tits bateaux ont-ils des ailes comme les oiseaux et les papillons ?
En franchissant la porte de l’accueil des JSA nous entrons dans le monde du rêve qui nous emporte bien loin vers les couleurs du monde.
Le jardinier nous attend dans son jardin féerique ; il semble avoir bien bourlingué et, s’il garde ses semelles du vent lui permettant de survoler son petit paradis, il a gardé de son passé, une barbe vénérable, un chapeau extraordinaire et des yeux ayant dérivé de l’extrêmement grand vers l’infiniment petit.
Car le jardin féerique est un petit bijou où dans la luxuriante végétation se cachent des personnages devant leur cabane de jardin tandis qu’une fée intemporelle et toute auréolée de transparence, veille aussi bien sur des animaux mythiques que de petites coccinelles s’abritant sous des champignons.
Un pied dans le monde des contes, un pied dans le rêve, dans la cage d’escalier, il suffit de pointer du doigt sur la carte du monde une destination pour s’envoler sur les ailes des oiseaux, des papillons ou pour larguer les amarres sur les océans.
Sur les murs ce n’est qu’invitation au voyage avec une multitude de bateaux en partance pour un monde bleu prélude à la découverte d’autres façons de vivre, d’autres paysages, d’autres jardins secrets.
Mais le départ se fait en douceur depuis le monde des fleurs, des oiseaux et à chaque marche de l’escalier, nous sommes prêts à franchir la porte de l’aventure.
Il a dit que dans un grain de sable on peut voir un monde et dans chaque fleur des champs un paradis ; l’esprit de cette fête de quartier a su sans doute garder en mémoire les mots de William Blake.
A la lumière de chaque réalisation des JSA et de la M5S, les artisans de ce petit coin de nature et de cette bouffée d’oxygène au cœur de la ville nous ont ouvert des horizons à décliner sur un air de liberté.
texte et photos: Maïté L
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