Inauguration du Jardin d’hiver : les premiers frémissements d’une soirée pâtissière
Tout avait commencé tranquillement, dans un ballet de chefs arrivant à la Maison des Cinq Sens avec leur matériel. La signalétique en jaune et noir, avec ses cuillères, couvercle, pinceau, bougies d’anniversaire et le nombre magique 30 menait droit à la cuisine.
Déjà, Florent Bouchon venu en voisin depuis la rue Jenny Lepreux, prenait possession du Jardin d’hiver. Accompagné d’une armée de bonshommes en pain d’épices et chocolat qui se déploya sur le nouveau plan de travail mobile, il commençait à mener la danse depuis la cuisine où fondait le chocolat jusqu’à son nouveau quartier général transformé en terrain de basket auquel les joueurs allaient donner l’assaut toute la soirée durant.
La tension montait : viendront ? Viendront pas à la Maison de quartier? La com avait-elle fonctionné? Pouvait-on compter sur les odeurs de chocolat très présentes pour aller chercher les gourmands?
Luc Dorin virevoltait, ne laissant que son sillage sur la photo ou bien soucieux devisait avec Samuel Zuccolloto ; celui-ci se demandant à quelle sauce il allait être mangé, lui qui donnerait le la de la gourmandise avec son assiette de desserts, avant de regagner son restaurant Le Clos D’Augusta où il serait très attendu.
Va-et-vient du jardin d’hiver à la cuisine, où tous les chefs se retrouvèrent bientôt de part et d’autre du plan de travail, faisant plus ample connaissance, mettant au point les derniers ajustements avec une certaine complicité perceptible aux éclats de rire.
Mais voici les premiers visiteurs qui prennent la température des lieux : plutôt prune, mûre et myrtille pour la salle d’exposition, plutôt agrume jaune citron pour le Jardin d’hiver, plutôt épices et chocolat, chocolat, chocolat… comme un leitmotiv qui venait susurrer du bonheur à vos oreilles, exciter vos papilles, régaler vos yeux.
Certains avaient trouvé la place stratégique un pied dans la cuisine, un dans le jardin d’hiver. La pièce montée de Florent Bouchon commençait à prendre forme. Un plus un plus un…L’armée des petits bonshommes en pain d’épices se déployait vraiment… entre les estomacs et le terrain de basket à l’heure du goûter. Mais combien en avait-il fait ?
Gare aussi à la casserole de chocolat chaud qu’il était interdit de laisser traîner sinon les lutins de la M5S n’auraient pu résister à y tremper un, puis deux doigts…De toute façon nous l’aurions deviné aux traces de doigts et aux moustaches en chocolat!
Soudain il y eut comme un effet de marée humaine et toutes les pièces du rez-de-chaussée de la M5S furent pleines à craquer !
A vous Samuel Zuccolloto, le top départ vous est donné dans la cuisine!
A suivre… Maïté L
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