Images de fête: à la cuisine, un air de partage -7-
L’ordre de passage des chefs n’avait pas été dévoilé et le vent de complicité qui régnait en cuisine nous aida à jouer le jeu jusqu’au bout de la journée.
CHRISTOPHE GIRARDOT faisait lien avec tous ses autres potes, les chefs invités qui avaient eu la bonne idée de relever le défi des boîtes, tandis que le fil rouge était Olivier Straehli qui se mit en quatre, en cinq puis en six à mesure que la journée gagnait en intensité.
Christophe Girardot, ancien élève de Michel Guérard, ancien chef de la Table de Montesquieu , celui dont il faut attentivement surveiller le blog, ne serait-ce que pour comprendre l'humour qui l'habite :
http://christophegirardot.blogspot.fr/
Christophe était arrivé de bonne heure, en éclaireur, et joua en cuisine les commis auprès de son complice Aurélien Crosato qui débuta le ballet des chefs.
Il fit aussi la clôture de la fête après avoir assisté à toutes les prestations culinaires et avoir mis la main à la pâte plus souvent qu’à son tour. On le vit aussi s’adresser aux enfants de l’école Sainte Monique pour expliquer son métier avec un sens pédagogique certain.
D’emblée, la bonne humeur s’installa en cuisine assortie d’explications précises et patientes auprès du public ; le la était donné. Le public commençait à s’agglutiner autour de la cuisine et dans la cuisine et comprenait que les chefs n’étaient pas montés sur un piédestal mais officiaient devant eux sans complexe, en toute transparence et simplicité. Une idée fausse commençait à tomber qui fut vite soulignée par les gourmets en puissance.
AURÉLIEN CROSATO du SOLÉNA, né à Bordeaux a travaillé à Agen chez Eric Mariottat, à Laguiole chez Michel Bras, dans différents endroits de San Francisco. Il a une philosophie simple : la première place revient aux produits issus de l’agriculture raisonnée et aussi du bio.
http://www.solena-restaurant.com/solena-restaurant/Bienvenue.html
Il avait choisi pour le jour J de revisiter le risotto de blé en mariant les saveurs qui furent hautement appréciées sur le coup de midi et des poussières.
Puis les rôles s’inversèrent et Christophe Girardot intervint dans un autre registre gourmand : celui des cannelloni sucrés-salés.
Le public ne tarissait pas d'éloges. la partie était déjà gagnée car certains allaient déguster tout au long de la fête et d'autres allaient revenir en famille le soir.
Maïté L
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