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MAISON DES 5 SENS

Exposition photos Claude Villepontoux à la M5S

7 Juin 2010, 09:10am

Publié par maison5sens.over-blog.fr







Le Jeudi 10 juin 2010 à la Maison des Cinq Sens aura lieu le vernissage de l’ exposition photographique en noir et blanc de CLAUDE VILLEPONTOUX , intitulée « à fleur d’eaux ».

Cette exposition sera visible, rue des Peupliers jusqu’à la fin juin.

Claude Villepontoux pratique la photo depuis l’âge de dix ans. Autodidacte, il explore de façon éclectique tous les genres photographiques. En noir et blanc ou en couleur, il est fidèle à l’argentique

 

 De ces photographies réalisées à partir de 2005, en 24x36 ou en moyen format 4,5x6, j’ai privilégié pour ce travail l’expression en noir et blanc, parce qu’intemporel, pour le graphisme puissant qu’il dégage, mais aussi par passion pour l’argentique. 

Le développement des négatifs au fil des ans, puis le choix des tirages sur planches contacts m’ont amené à ces longues heures passées au labo à peaufiner les tirages sur papier baryté, et au bout, la satisfaction d’un résultat qui me remémore chaque instant, chaque découverte, chaque vibration de lumière."


 

CLAUDE VILLEPONTOUX nous invite  à travers cette exposition « à fleur d’eaux » à pénétrer dans son univers. il a la passion  chevillée au corps et si elle s’exprime au travers de son périple photographique, elle perce aussi à travers les mots qui accompagnent l’exposition : les mots écrits comme les photos révèlent une poésie de chaque instant contenue dans des bulles d’intemporalité où lumière, lignes et matières créent une ambiance feutrée, intimiste, particulière.

Je laisse à Claude Villepontoux  le plaisir de nous accueillir avec la  présentation poétique de son oeuvre

« Ici, pas de longues plages de sable, ni de découpes rocheuses tourmentées. Pas de vagues furieuses, de houle impétueuse, d’écume et d’embruns.

   Loin des grandes étendues salines, simplement des flâneries le long de berges calmes. Des ruisseaux, des jalles, des étangs, des mares, des plans d’eau urbains – au plus, de petites rivières qui courent dans la forêt … 

… Peu importent les sites des prises de vues,

 

seules comptent pour moi les émotions visuelles induites par la qualité des lumières et la poétique beauté des lieux.

 Toutes ces photographies ont été capturées dans un périmètre restreint, n’excédant pas quelques dizaines de kilomètres.

 De ces photographies réalisées à partir de 2005, en 24x36 ou en moyen format 4,5x6, j’ai privilégié pour ce travail l’expression en noir et blanc, parce qu’intemporel, pour le graphisme puissant qu’il dégage, mais aussi par passion pour l’argentique. 

 

Le développement des négatifs au fil des ans, puis le choix des tirages sur planches contacts m’ont amené à ces longues heures passées au labo à peaufiner les tirages sur papier baryté, et au bout, la satisfaction d’un résultat qui me remémore chaque instant, chaque découverte, chaque vibration de lumière."

 

Chacun, petit ou grand est invité à porter son regard sur ces espaces multiples. il en sortira apaisé, différent.

Je tiens à souligner ici l’élégance de la palette allant du noir au blanc. Le raffinement se ressent jusque dans l’encadrement discret et dans l’écriture manuscrite de l’invitation à parcourir le livre d’or. Les photos, d’où s’échappent le silence, la pureté d’une nature presque exempte de la présence de l’homme nous incitent à la méditation. Tout juste si on sent l’emprise de l’ombre : elle est un faire-valoir. Les reflets nous prennent par le bout du cœur et nous invitent à ne garder que l’essentiel de ce foisonnement de vie, maîtrisé, distillé goutte à goutte. Les tons noir, blanc, gris rendent l’eau mousseuse entre les rochers, pailletée et mordorée ou bien s’écoulent en cheveux d’ange qu’on croirait saisir aux côtés de cet amoureux de la nature, « voleur d’instants », comme il aime à se qualifier.

Dans ce monde onirique où CLAUDE VILLEPONTOUX nous invite à pénétrer, nous sommes sur la berge herbeuse et nous voyons avec lui la danse des bois en partie immergés, semblant se jouer de la lumière entre ciel et eau tout comme les fuseaux délaissés par quelque fée invisible partie vagabonder ici ou là.

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