Côté cuisine, de gourmandise en gourmandise, les chefs se succèdent.
Chaque chef disposait dans les prévisions de 30 mn pour intervenir, nombre magique imposé par l’anniversaire à célébrer ; mais dans les faits, devant la passion des chefs à faire partager leurs connaissances et devant l’engouement du public, les interventions prirent le temps nécessaire…
Les chefs très concentrés se prêtèrent au jeu du questionnement du public de connaisseurs, toujours désireux d’apprendre les tours de main facilitant les réalisations à domicile. Le public habitué des cours de pâtisserie savait que la qualité des réalisations serait au rendez-vous.
Samuel Zuccolloto du Clos d’Augusta : un dessert à l’assiette, une ganache chocolat café avec fruits exotiques.
Rapidement Samuel dressa, sans oublier son humour coutumier, une assiette où couleurs, lignes et saveurs se marièrent entre elles. C’était beau : le public fut conquis d’emblée. On reconnaissait là, la sobriété et l’élégance signant les réalisations culinaires habituelles de la table du Clos d’Augusta.
Certains pour apprécier l’assiette à leur aise, choisirent même de se mettre à l’écart afin de déguster religieusement ce premier dessert réalisé. Ces personnes-là ne tarirent pas d’éloges sur l’habile équilibre des saveurs.
L’ambiance était enjouée, les langues se déliaient volontiers et les échanges autour de la table étaient intenses. On se serrait de plus en plus au fur et à mesure que l’heure avançait.
Vint le tour de Cyril San Nicolas, de la pâtisserie San Nicolas, et de sa déclinaison de verrines : fruitée, chocolatée, douceur d’Italie.
Jusque-là observateur attentif, Il prit discrètement sa place de chef et s’imposa, ne recula devant aucune explication : ingrédients, températures, art de la superposition, adéquation des contenants, harmonie des couleurs, douceur de l’ensemble qui représente bien aussi le personnage.
De l’avis de tous, les verrines furent appréciées pour leur finesse, leur légèreté, parfaitement adaptées à une ambiance surchauffée, juste avant l’inauguration officielle du jardin d’hiver et le vernissage de l’exposition de peintures.
Lionel Martina, de la maison Pillet : deux sortes de tartelettes
Il n’échappa pas à la règle de tous les chefs présents vouant une passion au chocolat dans tous ses états et se montra très convaincant ; mettant à mal les représentations du public associant communément le bon chocolat à un pourcentage très élevé de cacao ; il défendit les produits de qualité, bannissant l’huile de palme, apportant des précisions visant à affiner la dégustation en tenant compte des provenances du cacao .
Ses deux sortes de tartelettes disparurent du paysage culinaire dans un temps record.
Heureusement que le photographe Philippe Exbrayat était là pour les immortaliser.
A suivre… Maïté L
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