Avec Murielle Navarro: de la Maison des Cinq Sens au Château Labottière

La dernière conférence d’art de la saison présentée par MURIELLE NAVARRO  fut consacrée à Joseph Kosuth et à l’art conceptuel.

http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-ArtConcept/ENS-ArtConcept.htm

Par le passé, le CAPC a accueilli une exposition de Sol LeWitt ;  les rues de Bordeaux se souviennent encore des sculptures de Bernard Venet et certains d’entre vous ont récemment pu voir à Paris l’installation de Daniel Buren, des artistes appartenant à ce courant.

Les  participants se retrouvèrent  ensuite, en présence de DANIÈLE, responsable de la M5S, pour  finir la soirée autour du pot de l’amitié ; histoire d’échanger sur le programme de conférences d’art de la saison prochaine et pour organiser la visite de l’exposition " SHANGHAÏ ! La tentation de l’Occident"  à l’Institut Culturel BERNARD MAGREZ au Château LABOTTIÉRE.

http://www.institut-bernard-magrez.com/expositions/shanghai

Le groupe d’une douzaine de personnes a profité des connaissances des différents courants d’art de MURIELLE et a effectué la visite de l’exposition actuelle, aussi bien dans le château, que dans le Pavillon ou encore dans le parc, sans compter  la collection permanente où des changements interviennent en cours de période.

Nous avons pu ainsi voir de plus près les caractéristiques de l’œuvre de PIERRE SOULAGES, étudié cette année, ou mieux comprendre les  caractéristiques de l’art chinois à travers CHEN ZHEN ou SHEN YUAN.

La visite dans le Pavillon de la section photographique dédiée au regard d’artistes occidentaux sur le Shanghaï d’aujourd’hui a été enrichie par la présence parmi nous de PIERRE ANTONINI, photographe de la MÉMOIRE DE BORDEAUX; son l’apport fut riche notamment pour la compréhension technique de l’œuvre.

Petit clin d’œil : le groupe se divisa avec  «  l’OMBRE BLANCHE » du doute de HUANG YONG PING qui trône dans l’entrée du CHÂTEAU LABOTTIÈRE : l’éléphant réalisé en peaux de buffles eut de multiples effets sur nous : il en écrasa certains de sa grandeur, en rebuta d’autres et beaucoup furent plus intéressés par le jeu du savant jeté-froissé au sol semblant entraver la marche de l’imposant pachyderme ou au contraire le libérer ! Pour sûr, on l’aime ou on le déteste mais il ne laisse personne indifférent.

Certains d’entre nous avaient apprécié aussi la première exposition intitulée  « L’ÉTOFFE DU TEMPS », d’autres ont apprécié de revoir  « SHANGHAÏ ! » pour approfondir le sens de cette riche exposition. Nous attendons avec impatience l’exposition suivante dont le thème nous fut dévoilé ce jour-là.

                                                               Maïté L